| 10e CONGRÈS MONDIAL DE LINGUISTIQUE FRANÇAISE (CMLF) L’Université d’Artois (Arras) organise le 10e Congrès mondial de linguistique française du 6 au 10 juillet 2026
APPEL A COMMUNICATIONS Comité d’organisation Franck Neveu, Sophie Prévost, Agnès Steuckardt, Gabriel Bergounioux, Gilles Philippe, Gilles Merminod, Jan Goes, Luis Meneses-Lerin
Organisation Dates : 6 au 10 juillet 2026 Lieu : Université d’Artois Site web : https://cmlf2026.sciencesconf.org/ Programme prévisionnel Le Congrès est organisé sur la base d’un appel à communications. Les réponses à l’appel sont attendues jusqu’au 19 décembre 2025. Le nombre total de communications est estimé à 200 environ. 5 conférences plénières seront organisées. Conférences plénières Les conférences plénières permettent à des chercheurs invités de réputation internationale d’offrir un état de la recherche en linguistique française : Valentina Bisconti, Université de Picardie Jules Verne Jan Goes, Université d’Artois Salah Mejri, Université Sorbonne Paris Nord Sophie Piron, Université du Québec à Montréal Olivier Soutet, Sorbonne Université Calendrier Mai 2025, diffusion de l’appel 1er septembre 2025, ouverture de la plateforme 19 décembre 2025, date limite de réception des propositions de communication 13 mars 2026, notification de l’acceptation ou du refus des propositions de communication, et directives pour la version définitive Mai 2026, mise à disposition des textes pour l’éditeur du lundi 6 juillet au vendredi 10 juillet 2026, congrès à Arras (Université d’Artois)
Organisation générale Franck Neveu, Sorbonne Université Sophie Prévost, CNRS/ENS-PSL/Sorbonne Nouvelle, Lattice Agnès Steuckardt, Université Paul Valéry-Montpellier 3 Gabriel Bergounioux, Université d’Orléans Gilles Philippe, Université de Lausanne Gilles Merminod, Université de Lausanne Jan Goes, Université d’Artois Luis Meneses-Lerin, Université d’Artois Comité local d’organisation Jan Goes, Université d’Artois, Luis Meneses-Lerin, Université d’Artois Laboratoire coordonnateur UR Grammatica, Université d’Artois Laboratoires porteurs du congrès Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF / UMR 7118 CNRS – Université de Lorraine) Bases, Corpus, Langage (BCL / UMR 7320 CNRS – Université Côte d’Azur) Centre de Recherches Inter-langues sur la Signification en Contexte (CRISCO / EA 4255 Université Caen Normandie) CLESTHIA : Langages, systèmes, discours (EA 7345 Université Sorbonne Nouvelle) Cognition, Langues, Langage, Ergonomie (CLLE/ UMR 5263 CNRS – Université de Toulouse-Jean Jaurès) DIPRALANG (EA 739 Université Paul Valéry-Montpellier 3) Histoire des Théories Linguistiques (HTL / UMR 7597 CNRS – Université de Paris – Université Sorbonne Nouvelle) Institut des Textes et Manuscrits Modernes (ITEM / UMR 8132 CNRS – ENS-PSL) Interactions, Corpus, Apprentissages, Représentations (ICAR / UMR 5191 CNRS – Université Lumière Lyon 2 – ENS de Lyon – INRP) Laboratoire Ligérien de Linguistique (LLL / UMR 7270 CNRS – Université d’Orléans – Université de Tours –BnF) Laboratoire Parole et Langage (LPL / UMR 7309 CNRS – Aix-Marseille Université) Langues, Textes, Traitements informatiques, Cognition (Lattice / UMR 8094 CNRS – ENS-PSL – Université Sorbonne Nouvelle) Lexiques, Textes, Discours, Dictionnaires : Centre Jean Pruvost (LT2D / EA 7518 Université de Cergy-Pontoise) Linguistique et Didactique des Langues Étrangères et Maternelle (LIDILEM / EA 609 Université Grenoble Alpes) Linguistique, Langues, Parole (LiLPa / EA 1339 Université de Strasbourg) Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo / UMR 7114 CNRS – Université Paris Nanterre) PRAXILING (UMR 5267 CNRS – Université Paul Valéry-Montpellier 3) Savoirs, Textes, Langage (STL / UMR 8163 CNRS – Université de Lille) Sens, Texte, Informatique, Histoire (STIH / Sorbonne Université) Remarques sur l’évaluation des propositions Le Congrès Mondial de Linguistique Française est la manifestation internationale de référence sur et pour la linguistique française qui se caractérise par une procédure exigeante en matière d’évaluation des communications présentées au congrès : les propositions de communication ne sont pas des résumés mais de véritables articles (10 pages minimum, 15 pages maximum) comprenant une bibliographie ; la gestion des propositions, de leur répartition entre comités thématiques et au sein des comités thématiques s’effectue via une plateforme de gestion de congrès scientifique ; la publication des actes est assurée par EDP - http://www.edpsciences.org (publication des actes sur www.linguistiquefrancaise.org) ; l’évaluation des propositions est faite par des experts au moyen d’une grille unifiée et après une anonymisation des soumissions ; les communications acceptées font l’objet d'une publication en version intégrale dans les actes ; les actes et le lien vers les résumés seront accessibles à l’ouverture du congrès. Partenaires sollicités pour le financement de la manifestation Université d’Artois Ville d’Arras Ministère français de la Culture – Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France
Présentation scientifique Intérêt scientifique Le dixième Congrès Mondial de Linguistique Française est organisé par une équipe ayant eu en charge l’organisation des précédents CMLF, et par des membres de l’Université d’Artois. L’unité de recherche GRAMMATICA (Université d’Artois) coordonne la gestion administrative et matérielle du congrès. Au total, ce sont dix-neuf laboratoires qui portent le CMLF 2026, en participant à son fonctionnement scientifique et budgétaire. Une telle organisation est exceptionnelle par son ampleur et par la volonté de partenariat scientifique qu’elle révèle. Le Congrès Mondial, qui a été organisé par l’ILF (Institut de Linguistique française – FR 2393 – CNRS) jusqu’en 2018, s’est tenu à Paris en 2008 à La Nouvelle-Orléans en 2010 à Lyon en 2012 à Berlin en 2014 à Tours en 2016 à Mons en 2018 à Montpellier en 2020 (distanciel en raison de la pandémie) à Orléans en 2022 à Lausanne en 2024 Chacun de ces congrès a attiré près de 300 participants et les résultats ont fait l’objet d’une publication immédiate en ligne (https://www.linguistiquefrancaise.org/component/issues/). Ce congrès est organisé sans aucun privilège d’école ou d’orientation et sans exclusive théorique ou conceptuelle. Chaque domaine ou sous-domaine, chaque type d'objet, chaque type de questionnement et chaque problématique portant sur le français peut y trouver sa place. Le CMLF est organisé en sessions thématiques qui permettent de couvrir la plus grande partie du champ scientifique 1 Discours, pragmatique et interaction 2 Francophonie 3 Histoire du français : perspectives diachronique et synchronique 4 Histoire, Épistémologie, Réflexivité 5 Lexique 6 Linguistique de l’écrit, linguistique du texte, sémiotique, stylistique 7 Linguistique et didactique (français langue première, français langue seconde) 8 Morphologie 9 Phonétique, phonologie et interfaces 10 Psycholinguistique et acquisition 11 Ressources et outils pour l’analyse linguistique 12 Sémantique 13 Sociolinguistique, dialectologie et écologie des langues 14 Syntaxe Chaque thématique est pilotée par un Président ou une Présidente, et coordonnée par un Vice- président ou une Vice-Présidente travaillant en relation étroite avec le comité d’organisation du congrès. Les comités scientifiques sont constitués par des spécialistes. Un soin particulier a été accordé à la sélection de ces comités afin de s’assurer qu’ils présenteront les plus grandes garanties scientifiques pour le succès du congrès. On trouve donc dans chaque comité des linguistes connu(e)s mondialement pour leur contribution au domaine. Le rôle de ces comités est de sélectionner les propositions de communications. MODALITES DE SOUMISSION ET DE PUBLICATION DES COMMUNICATIONS Les soumissions se font sous la forme d’articles de 10 à 15 pages. Toutes les communications (y compris les conférences plénières) seront publiées sous la forme d'un article d’environ 10-15 pages dans les actes du congrès disponibles en ligne. Les actes des neuf précédents congrès peuvent être consultés sur www.linguistiquefrancaise.org
Comité scientifique Le Comité scientifique est composé des présidents et des présidentes, des vice-présidents et des vice-présidentes, et des membres des 14 comités correspondant aux thématiques du Congrès. 1 - Discours, pragmatique et interaction Président : Gilles Merminod (Université de Lausanne, Suisse) Vice-présidente/coordonnatrice : Agnès Steuckardt (Université de Montpellier Paul-Valéry) Autres membres du comité : Valérie Bonnet (Université de Toulouse), Laura Calabrese (Université Libre de Bruxelles, Belgique), Georgeta Cislaru (Université Paris Nanterre), Gaëtane Dostie (Université de Sherbrooke), Alice Krieg-Planque (Université Paris-Est Créteil), Marjut Johnasson (Université de Turku, Finlande), Julien Longhi (Cergy-Pontoise Université), Dominique Maingueneau (Sorbonne Université), Émilie Née (Université Paris-Est Créteil), Sandra Nossik (Université de Franche-Comté), Aleksandra Nowakowska (Université de Montpellier Paul-Valéry), Frédérique Sitri (Université Paris-Est Créteil), Maud Verdier (Université de Montpellier Paul-Valéry), Patricia Von Münchow (Université Paris-Cité) Présentation Le terme de discours, quel que soit le sens que lui donnent les diverses théories et traditions de recherche, renvoie aux manifestations concrètes du langage dans les pratiques sociales. L’analyse du discours a développé une approche centrée sur l’analyse conjointe du discours et de ses conditions de production, qu’on les nomme contexte ou situation. Elle a ouvert des perspectives à la fois théoriques et pratiques : d’abord, grâce à l’usage de corpus écrits et institutionnels, relativement homogènes ; puis, progressivement par l’intégration de corpus oraux, souvent plus spontanés et hétérogènes ; enfin, par l’emploi de corpus numériques, dont les approches linguistiques ont intégré les spécificités sémiotique et technique. La pragmatique couvre tous les aspects pertinents pour l’interprétation des énoncés, liés non seulement au système linguistique mais aussi au contexte de production et aux savoirs extralinguistiques. Son champ d’application s’est enrichi avec le développement des pratiques de constitution de corpus de données orales et vidéo, qui permettent d’intégrer dans les analyses une grande diversité de phénomènes (prosodie, multimodalité, interaction entre données visuelles et textuelles). L’analyse de l’interaction et l’analyse conversationnelle mettent au centre de leurs préoccupations la nature sociale et mutuellement coordonnée des actions langagières. Elles voient le discours comme un échange, et l’interaction comme le site primordial de l’exercice et de l’émergence du langage. La prise en compte de la multimodalité permet à ces approches d’ouvrir de nouvelles perspectives sur l’articulation complexe entre langage, gestes, regards et postures corporelles ainsi que sur l’interaction entre l’être humain et le monde qui l’entoure. Cette session, ouverte à toutes formes d’analyse du discours et de l’interaction, privilégiera les approches clairement ancrées sur des données empiriques, qui, soit interrogent les imbrications théoriques des champs de l’analyse du discours, de la pragmatique et de l’interaction, soit ouvrent la voie à de nouvelles applications de ces disciplines. Les méthodologies pourront être qualitatives, quantitatives ou mixtes. 2 – Francophonie Présidente : Esther Baiwir (Université de Lille) Vice-président/coordonnateur : André Thibault (Sorbonne Université) Autres membres du comité : Mathieu Avanzi (Université de Neuchâtel, Suisse), Myriam Bergeron-Maguire (Sorbonne Nouvelle), Marc Chalier (Sorbonne Université), Guillaume Fon Sing (Université Paris Cité), Catherine Léger (Université de Victoria, Canada), Bohdana Librova (Université Côte d’Azur), Benjamin Storme (Université de Gand, Belgique), Dominique Tiana Razafindratsimba (Université de Rennes), Nadine Vincent (Université de Sherbrooke, Canada). Présentation L’étude du français en francophonie occupe de plus en plus de place dans la discussion scientifique, de pair avec l’extension de sa diffusion dans le monde. Cet objet polymorphe peut être appréhendé de plusieurs façons : les points de vue internes, qu’il s’agisse des aspects phonétiques/phonologiques, morpho-syntaxiques et lexico-sémantiques, gagnent à être croisés avec les points de vue externes : - facteurs de variation diachronique, diastratique, pragmatique et stylistique ; - contacts de langue, alternance et mélange codiques ; - étiolement, accommodation et loyauté linguistiques ; - étymologie, histoire des mots et lexicographie historico-différentielle ; - élaboration de normes nationales. La session invite à soumettre des articles se rattachant à toutes ces approches, dans le respect de tous les cadres théoriques. Une invitation spéciale est lancée aux chercheurs qui travaillent sur les français d’Amérique. 3 - Histoire du français : perspectives diachronique et synchronique Président : Walter de Mulder (Universiteit Antwerpen, Belgique) Vice-présidente : Sophie Prévost (Lattice, ENS-PSL, Université Paris Sorbonne Nouvelle) Autres membres du comité : Wendy Ayres Bennett (University of Cambridge), Daniela Capin (Université de Strasbourg, LiLPa), Anne Carlier (Université Paris Sorbonne, STIH), Bernard Combettes (Université de Lorraine, ATILF), Andreas Dufter (Institut für Romanische Philologie der Universität München), Julie Glikman (Université de Lorraine, ATILF), Céline Guillot- Barbance (ENS Lyon, IHRIM), Alexei Lavrentiev (ENS Lyon, IHRIM), Tom Rainsford (Universität Stuttgart, Allemagne), Esme Winter Froemel (Julius-Maximilians-Universität Würzburg, Allemagne) Présentation Les études proprement diachroniques, portant sur l’évolution de phénomènes à travers les siècles ou sur des diachronies courtes (y compris de la langue des 20-21es siècles) sont encouragées, quel que soit le domaine dont elles relèvent (phonétique, morphologie, syntaxe, lexique, sémantique ou pragmatique), qu’il s’agisse d’écrit ou d’oral, et que les analyses soient descriptives ou plus spécifiquement théoriques.
Seront également accueillis des travaux visant à approfondir ou discuter des théories sur le changement. Enfin, des études synchroniques consacrées à une période ancienne précise, antérieure au 20e siècle, trouveront également leur place dans cette session. 4 - Histoire, épistémologie, réflexivité Présidente : Sophie Piron (Université du Québec à Montréal, UQAM, Canada) Vice-président/coordonnateur : Franck Neveu (Sorbonne Université) Autres membres du comité : Giorgio Graffi (Università degli studi di Verona, Italia), Chloé Laplantine (CNRS, Laboratoire Histoire des théories linguistiques, Université Paris Cité et Sorbonne Nouvelle), Vincent Nyckees (Université Paris Cité) Présentation Il est crucial, pour les linguistes, de s’interroger sur l’historicité de leur domaine d’études, ses frontières et ses objets, ainsi que sur les notions et métalangues exploitées par les différents courants de recherche. La session « Histoire, Épistémologie, Réflexivité » du Congrès a pour objectif d’établir un état des lieux de cet ensemble de problématiques. Elle souhaite susciter des propositions de communication autour des thèmes suivants : – la grammatisation et l’histoire du français ; – l’historicité de la linguistique française, entendue soit comme linguistique du français, soit comme théorisation des langues produite en France ; les fondements et les objectifs de l’historiographie en linguistique française ; – les notions de « tradition grammaticale française », de « linguistique nationale», d’« école linguistique » ; – la constitution et l’emploi des bases de données textuelles en histoire de la linguistique ; l’édition de textes grammaticaux anciens ; l’exploitation scientifique des premiers outils linguistiques français ; – les questions de terminologie, de terminographie, d’histoire du métalangage en linguistique française ; l’exploitation des corpus en terminographie ; – les paradigmes théoriques et méthodologiques, qu’ils soient nouveaux (linguistique outillée, « linguistique expérimentale »...) ou anciens ; leurs impacts épistémologiques sur ce qu’est décrire / analyser / modéliser une langue (choix de l’objet, statut des observations, conceptions sous- jacentes de la langue) ; – l’interface entre la linguistique française et les autres disciplines (philosophie, sociologie, psychologie, neurosciences...) ; les problèmes d’interdisciplinarité ; – la réflexion épistémologique et sociologique sur l’évolution, actuelle ou passée, du domaine ; conditions de développement des recherches, entre fractionnement et synthèse ; poids des contingences contextuelles, des facteurs technologiques et institutionnels.
5 - Lexique Président : Vassil Mostrov (Université Polytechnique Hauts-de-France) Vice-présidente/ coordonnatrice : Iva Novakova (Université Grenoble Alpes) Autres membres du comité : Elena Berthemet (CeLiSo UR 7332, Sorbonne Université), Cristelle Cavalla (Université Sorbonne Nouvelle), Ludwig Fesenmeyer (Université d’Erlangen-Nüremberg, Allemagne), Alexis Ladreyt (Hokkaido University, RFMC, Japon), Dominique Legallois (Université Sorbonne Nouvelle), Alain Polguère (Université de Lorraine), Dirk Siepmann (Université d’Osnabrück, Allemagne), Dorota Sikora (Université du Littoral-Côte d'Opale), Julie Sorba (Université Grenoble Alpes), Camille Vorger (Université de Lausanne, EFLE, Suisse) Présentation Le lexique est au cœur de la réflexion sur la langue, ce qui peut s’expliquer par le fait qu’il organise l’essentiel des contenus exprimables linguistiquement et est, par là même, le point d’articulation entre pensée et langage. Il existe, en conséquence, de multiples façons d’aborder l’étude du lexique. Cette session thématique souhaite mettre l’accent sur trois problématiques, la troisième étant nouvelle par rapport aux CMLF précédents : 1. L’analyse théorisée de données « authentiques » issues entre autres de l’exploitation de corpus et de l’observation directe des échanges langagiers ; 2. L’épistémologie des modèles et des théories lexicologiques qui ont façonné la recherche contemporaine sur le lexique. 3. L’analyse plus spécifique d’unités lexicales relevant du courant émergent de la phraséologie étendue (pragmatèmes, formules, motifs, routines …) ; comme le rappelle Alain Polguère (2016), « certaines lexies ou expressions phraséologiques possèdent des propriétés bien particulières qui font qu’elles ne peuvent être entièrement caractérisées sans référence à un ensemble de situations de parole dans lesquelles elles doivent être utilisées ». Cette session accueillera des propositions axées en particulier, mais non exclusivement, sur les thèmes suivants : - Méthodes de la lexicologie et de la lexicographie, théoriques et pratiques ; - Épistémologie de la lexicologie, en particulier sous l’angle de son interaction avec la lexicographie ; - Modélisation de la variation lexicale ; - Phraséologie en contexte d'usage familier ou spécifique, phraséologie étendue ; - Acquisition des connaissances lexicales et enseignement du lexique ; - Ressources lexicales pour le traitement automatique des langues (TAL) ; - Lexique de la langue générale et lexique des langues de spécialité. 6 - Linguistique de l’écrit, linguistique du texte, sémiotique, stylistique Président : Joël Zufferey (Université de Lausanne, Suisse) Vice-présidente/coordonnatrice : Julie Lefebvre (Université Paris Nanterre) Autres membres du comité : Agathe Cormier (Université Paris Est Créteil), Pierluigi Basso (Université de Bologne, Italie), Béatrice Dal bo (Université Sorbonne Nouvelle), Jacques David (Université de Cergy), Michel Favriaud (Université Jean Jaurès, Toulouse), Stéphanie Fonvielle (Aix-Marseille Université), Sybille Grosse (Université de Heidelberg, Allemagne), Vanise Medeiros (Université Fédérale Fluminense, Brésil), Pierre-Yves Testenoire (Sorbonne Université) Présentation La session « Linguistique de l’écrit » accueille les travaux organiquement inscrits dans l’analyse linguistique de l’écrit, c’est-à-dire étudiant les spécificités induites par l’écrit dans la mise en fonctionnement de la langue. Les contributions examinent des textes écrits ou leur écriture, appréhendée par ses traces, et peuvent associer diverses perspectives : sémiotique, stylistique, génétique et linguistique textuelles, linguistique de l’énonciation, analyse du discours. L’intérêt peut se porter sur les unités de segmentation du texte écrit et leur constitution syntaxique et textuelle – régularités des genres du discours ou choix d’écriture plus singuliers – ainsi qu’à la manière dont la mise en espace du verbal participe à sa signification. La continuité discursive écrite sera abordée selon la progression du discours : variation vs répétition, complexité syntaxique et textuelle des unités, cohésion/cohérence, enjeux communicatifs et/ou stylistiques… Il s’agit de proposer des descriptions favorisant la caractérisation dynamique de la textualité écrite. Du point de vue des genres, on s’intéressera particulièrement aux corrélations entre déterminations externes (situation matérielle et contextes sociaux) et propriétés textuelles, pour décrire soit les traditions discursives écrites, soit les ressources linguistiques elles-mêmes. Enfin, les spécificités de l’énonciation à l’écrit pourront être abordées en considérant l’image que l’énonciation écrite donne d’elle-même en se prenant ponctuellement pour objet ou l’image des autres discours par lesquels l’énonciation écrite, en convoquant ses extérieurs à l’interne, se délimite et se définit. La sélection privilégiera les propositions qui ne se limitent pas à la seule analyse du corpus examiné mais manifestent une préoccupation épistémologique et méthodologique claire et innovante. 7 - Linguistique et didactique Présidente : Mariangela Albano (Università degli Studi di Cagliari, Italie) Vice-président/ coordonnateur : Jean-Marc Mangiante (Université d’Artois) Autres membres du comité: Simona Ruggia (Université de Nice côte d'Azur) ; Lucile Cadet (CY Cergy Paris Université) ; Françoise Olmo (Université Polytechnique de Valence, Espagne) ; Guillaume Nassau (Université de Lorraine) ; Marie-Christine Pollet (Université libre de Bruxelles); Véronique Paolacci (Université Toulouse-Jean Jaurès) ; Angelo Sampaio (Université fédérale de Bahia, Brésil) ; Carlos Alfredo Pazos (Université autonome de Puebla, Mexique). Présentation Constituée en discipline scientifique dans les années 1980, la didactique entretient des liens étroits et fructueux avec la linguistique. Pour concevoir des activités d’enseignement, analyser les modalités et les effets d’interventions d’enseignement sur les apprentissages ou encore analyser des productions d’élèves ou d’apprenant.e.s, elle s’appuie sur de nombreux contenus issus des travaux de la linguistique : bases théoriques de la description linguistique, unités d’analyse, variation sociolinguistique, méthodes d’analyse, etc. Le concept de transposition didactique permet d’interroger les convergences et les écarts entre objets d’enseignement et théories linguistiques de référence dans les divers domaines de l’enseignement du français : lecture, écriture, oral, étude de la langue. La didactique du français peut également alimenter en retour les modèles linguistiques, qui jouent un rôle décisif dans la constitution et l’analyse de corpus d’apprenant.e.s, oraux ou écrits. Les contributions de cette session, en didactique du français langue première ou étrangère, du préscolaire à l’université, mettront en évidence l’articulation entre linguistique et didactique. 8 - Morphologie Président : Jan Radimský (Université de Bohême du Sud, České Budějovice) Vice-présidente/coordinatrice : Georgette Dal (Université de Lille) Autres membres du comité : Olivier Bonami (Université Paris Cité, France) ; Richard Huyghe (Université de Fribourg, Suisse) ; Nicola Lampitelli (Université Paris Nanterre, France) ; Stéphanie Lignon (Université de Lorraine, France) ; Maria Rosa Lloret (Universitat de Barcelona, España) ; Kristel Van Goethem (Université de Louvain-La-Neuve, Belgique) Présentation La thématique « Morphologie » accueille toute proposition originale portant sur la morphologie constructionnelle ou la morphologie flexionnelle du français, le cas échéant dans une perspective contrastive. La thématique est ouverte aux propositions théoriques ou applicatives, quel que soit le cadre théorique retenu. Les soumissions peuvent également porter sur les interfaces, intra- ou extrasystème, se situer dans une perspective psycholinguistique ou dans celle du traitement automatique des langues. Les propositions adoptant une perspective diachronique ou portant sur des variétés du français sont également les bienvenues. Les principaux critères de sélection des soumissions sont : - la nouveauté des faits linguistiques étudiés ou le caractère original de l’analyse proposée, - l’assise empirique des analyses et la couverture des données, - la clarté de l’exposition et la solidité de l’argumentation, - la connaissance de la littérature scientifique du champ, aux niveaux national et international. 9 - Phonétique, phonologie et interfaces Présidente : Michela Russo (Université de Lyon & UMR 7023 SFL/U. Paris 8) Vice-président : Rudolph Sock (Université de Strasbourg) Autres membres du comité : Nicolas Audibert (Université Sorbonne Nouvelle), Marie-Hélène Côté (Université de Lausanne, Suisse), Ivana Didirková (Université de Montpellier Paul-Valéry), Heather Goad (Université McGill, Montréal, Canada), Bernard Harmegnies (Université de Mons, Belgique), Haike Jacobs (Université Radboud, Pays-Bas), Jeffrey Lamontagne (Université d’Indiana à Bloomington, États-Unis), Kie Ross Zuraw (Université de Californie à Los Angeles, États-Unis)
Présentation La phonologie du français est aujourd’hui au cœur d’un renouveau important, combinant avancées théoriques et empiriques issues des approches contemporaines avec des perspectives renouvelées de la phonologie diachronique. Cette session vise à explorer ces développements récents en soulignant les apports spécifiques des approches théoriques, historiques et expérimentales à la phonologie du français, étudiées tant de manière autonome qu’en synergie avec des disciplines connexes. Les travaux sur le français médiéval, l’évolution du latin à l’ancien français ainsi que les études approfondies sur les interactions graphie-phonologie dans une perspective diachronique sont particulièrement encouragés. La phonologie diachronique du français a récemment bénéficié de cadres théoriques et méthodologiques innovants, en particulier les approches stratales et cycliques, qui s’inscrivent dans une perspective représentationnelle et computationnelle du changement phonologique. Ces modèles permettent de renouveler en profondeur l’analyse de phénomènes évolutifs complexes tels que la nasalisation vocalique, les réorganisations prosodiques (accentuation, structure rythmique) ou encore les dynamiques segmentales dans leur interaction avec la structure morphologique et syntaxique. La session intègre également les travaux sur la variation dialectale et régionale en diachronie, en particulier ceux portant sur les scriptae médiévales, dont l’analyse éclaire la complexité et la diversité des trajectoires phonologiques du français. Cette session accueillera également des contributions s’appuyant sur les cadres théoriques les plus récents de la phonologie contemporaine, tels que la phonologie fondée sur les contraintes (Optimalité), la phonologie du gouvernement et la phonologie de la dépendance ou élémentaire, fondée sur des primitives phonologiques clairement définies (éléments, traits primitifs). Ces approches, ancrées dans une formalisation précise des représentations phonologiques et de leur interaction avec la phonétique expérimentale, apportent des outils robustes pour analyser les phénomènes phonologiques actuels du français, ainsi que leurs interfaces avec la morphologie, la syntaxe et les niveaux du langage, enrichissant ainsi la compréhension théorique et empirique des processus de changement linguistique. Phonétique et phonologie sont conjointement au cœur de cette session, dans une perspective articulant dimensions expérimentales, théoriques et diachroniques ; la première est abordée à travers ses dimensions articulatoire, acoustique et perceptive, la seconde dans la diversité de ses cadres d’analyse synchroniques et diachroniques. Les contributions explorant la variation phonétique du français – qu’elle soit régionale, stylistique, sociophonétique, clinique ou liée à l’acquisition – sont particulièrement bienvenues. L’apport de la phonétique expérimentale à la modélisation fine des unités phonologiques, à la dynamique prosodique et aux processus de coarticulation constitue un axe essentiel pour le dialogue entre phonéticiens et phonologues. 10 - Psycholinguistique et acquisition Présidente : Régine Kolinski (Université Libre de Bruxelles) Vice-président : Christelle Dodane (Université Sorbonne Nouvelle) Autres membres du comité : Arianna Bello (Université Rome 3, Italie), Ranka Bijeljac-Babic (Université Paris Cité), Lucie Broc (Université de Poitiers), Maud Champagne-Lavau (CNRS, Aix Marseille Université), Anna Ghimenton (Grenoble-Alpes Université), Fanny Meunier (CNRS, Université Côte d’Azur), Michel Musiol (Université de Lorraine), Thierry Nazzi (CNRS, Université Paris Cité), Philippe Prevost (Université de Tours), Phaedra Royle (Université de Montréal, Canada) Présentation La psycholinguistique étudie les processus mentaux et les structures cognitives et neurocognitives intervenant dans la perception, la compréhension, la production du langage à tous les âges de la vie, chez les monolingues et les bilingues. L’acquisition concerne le développement du langage oral chez le jeune enfant dès la naissance, l’acquisition du langage écrit au cours de la scolarité et l’acquisition plurilingue dans des contextes d’immersion ou d’acquisition formelle. Ces deux champs thématiques concernent tant des locuteurs typiques que des personnes présentant une pathologie du langage. Les études seront centrées sur le langage exploré au travers de différents types d’éclairages théoriques (linguistique, psycholinguistique, neurolinguistique) et différents types de données (corpus, comportementales, physiologiques). L’appel concerne donc un large champ de recherches interdisciplinaires. 11 - Ressources et outils pour l’analyse linguistique Président : Thomas François (Université de Louvain, Belgique) Vice-présidente/coordinatrice : Iris Eshkol-Taravella (Université Paris Nanterre) Autres membres du comité : Benoît Crabbé (Université Paris Cité), Bénédicte Pincemin (ENS de Lyon), Emmanuel Schang (Université d’Orléans), Corinne Rossari (Université de Neuchâtel, Suisse), Sasha Diwersy (Université de Montpellier Paul Valéry), Marie-Paule Jacques (Université de Toulouse Jean Jaurès), Patrick Drouin (Université de Montréal, Canada), Annette Gerstenberg (Universität Postdam, Allemagne) Présentation On le sait, la mise à disposition de grands corpus électroniques (oraux, écrits, gestes) qui peuvent être annotés à des niveaux divers (phonétique, phonologique, morphologique, syntaxique, sémantique, discursif) ouvre la voie à des travaux qui interrogent les approches classiques des sciences du langage. Parmi les questions qui émergent, il y a tout d’abord la question de la mutualisation et de la capitalisation des ressources. Celle-ci constitue maintenant un enjeu majeur pour l’ensemble de la communauté, soulevant des problématiques d’interopérabilité, de normalisation mais aussi d’ordre juridique ou éthique. Parmi les initiatives internationales prises (généralement soutenues par les instances), il y a par exemple le « Web de données linguistiques » (LLOD), mais aussi divers projets de constitution de « grands » corpus et de groupes de travail d'annotation, ou encore des laboratoires et des équipements d’excellence dédiés (tels que l’Equipex ORTOLANG, les consortium de la TGIR HumaNum, l’European Research Infrastructure Consortium DARIAH, etc.).
Une autre question majeure concerne l’utilisation et l’apport des outils de traitement informatique à l’analyse linguistique, que ce soit pour faire émerger des hypothèses ou pour les valider, avec une difficulté de plus en plus prégnante qui est celle de l’évaluation, à la fois des outils mais aussi des données annotées (et donc des ressources). Il existe en tout cas actuellement un nombre important d’outils qui modifient profondément le rapport du linguiste aux données langagières. Ces outils sont associés à diverses tâches : la collecte de données langagières, l'aide à la transcription, l’annotation manuelle, l’annotation automatique – elle-même fondée sur des traitements symboliques et/ou statistiques ou encore sur des méthodes par apprentissage, etc. Avec une démarche différente des colloques internationaux spécialisés dans le Traitement Automatique des Langues (TAL), cette session du CMLF voudrait ouvrir un espace d’échanges scientifiques entre différentes approches, sans exclusive de cadres théoriques, de méthodologies ou de pratiques axées sur la théorie et/ou l’empirisme. Cette session sera l’occasion de mettre en relief tout aussi bien des recherches émergentes que des travaux qui consolideraient des approches existantes. La session « Ressources et outils pour l’analyse linguistique » invite à soumettre des propositions d’articles originaux dont l’objet est de construire ou d’exploiter des ressources mais aussi de développer ou d’évaluer des outils ou des ressources dans tous les domaines de la linguistique française (oral, écrit, gestes) et à tous les niveaux d’analyse (phonétique, phonologique, morphologique, syntaxique, sémantique, discursif). 12 - Sémantique Président : Marie Lammert (Université Strasbourg) Vice-président/coordinateur : Marco Fasciolo (Sorbonne Université) Autres membres du comité : Lucie Barque (Université Paris Cité), Jacques Bres (Université de Montpellier Paul Valéry), Sandrine Deloor (CY Cergy Paris Université), Sonia Jordana Gomez (Universidad Complutense de Madrid, Espagne), Pauline Haas (CNRS, ENS, Université Paris 13, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle), Jacques Jayez (Université Paris Cité, ENS Lyon), Makoto Kaneko (University of Osaka, Japan), Peter Lauwers (Université de Gand, Belgique), Luis Meneses Lerin (Université d’Artois), Adriana Orlandi (Università degli studi di Modena e Reggio Emilia, Italie) Présentation Toute proposition de communication en rapport avec le champ tel que caractérisé ci-dessous, sans aucune exclusive, ni théorique ni méthodologique, est bienvenue. Outre l’exploration des sous-domaines désormais bien identifiés (cf. axes 1 à 8) que couvre la sémantique, sera également envisagée une dimension prospective (axes 9 à 10) : 1. Sémantique lexicale et grammaticale en synchronie et en diachronie ; 2. Sémantique et interfaces avec d’autres disciplines linguistiques : prosodie, morphologie lexicale, syntaxe, pragmatique du discours, linguistique textuelle… 3. Sémantique pragmatique (présupposition, implicatures…) 4. Sémantique générale et typologie des langues, sémantique contrastive 5. Sémantique et applications en a. lexicographie uni- et multi-lingue b. TAL (constitution d’ontologies, faisceaux d’indices sémantiques utilisés pour la fouille textuelle ; …) 6. Sémantique cognitive 7. Sémantique(s) formelle(s) 8. Sémantique et modélisation(s) 9. Place et rôle de la sémantique dans la réflexion épistémologique en sciences du langage 10. Perspectives pour la sémantique de demain 11. Nouvelles méthodes d’investigation en sémantique (apports des grands corpus, techniques de fouille documentaire…) 13 - Sociolinguistique, dialectologie et écologie des langues Présidente : Gudrun Ledegen (Université Rennes 2) Vice-président/coordonnateur : Gabriel Bergounioux (Université d’Orléans) Autres membres du comité : Laurie Dekhissi (Université de Poitiers), Anne Dister (Université Saint-Louis Bruxelles, Belgique), Emmanuelle Guerin (Université Sorbonne Nouvelle), Philippe Hambye (Université Catholique de Louvain, Belgique), Emmanuelle Labeau (Université d’Anvers, Belgique), Augustin Ndione (Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal), Roberto Paternostro (Université de Genève, Suisse), Wim Remysen (Université de Sherbrooke, Canada). Présentation La sociolinguistique est à concevoir comme la prise en compte, dans la linguistique, de la variation inhérente aux langues et à leurs emplois. Longtemps fondée sur une pratique philologique des textes et sur une analyse des auteurs, la linguistique, confrontée à la description de langues à tradition orale, a dû établir des données finalisées en constituant des corpus représentatifs du savoir et des pratiques des locuteurs. Les enquêtes ont mis en évidence la grande diversité et variabilité des formes phonétiques, morphosyntaxiques ou lexicales. Elles ont rendu sensibles les différences qu’introduisent les genres du discours et l’imbrication des faits de langue et de culture. L’étude des dialectes et des créoles, des langues mixtes et des pidgins, et plus généralement la notation des langues à tradition orale dans des contextes où les relations d’échange étaient inégales ont transformé les représentations traditionnelles et les outils de description. Les réalités plurilingues des sociétés contemporaines comportent des nouveaux enjeux sociolinguistiques. La sociolinguistique, dans son acception la plus large, participe à une compréhension des phénomènes qui, dans le temps, relèvent de la diachronie, dans l’espace, de la dialectologie, dans l’espace social de la sociologie du langage, dans les emplois de la pragmatique, de la théorie de la communication, voire de l’ethnométhodologie. Cependant, au lieu d’une conception qui raisonne en termes d’écarts les réalisations qui ne coïncident pas avec une image de la langue fixée par une écriture et des principes normatifs, elle conçoit la diversité interne (sociologie) et externe (écologie des langues) comme étant au principe même de leur analyse, précédant les réductions opérées pour en sélectionner une forme stabilisée à des fins de transcription ou 17 d’étude. La sociolinguistique est devenue le lieu d’un débat avec des disciplines qui, dans leur domaine, se trouvaient confrontées aux mêmes phénomènes. En linguistique, le français, par l’importance de sa diffusion internationale et les flux migratoires dans son aire d’expansion, par son horizon de rétrospection, son observation attentive des effets du changement linguistique et la grande diversité de ses variations, par sa créolisation et sa présence sur les nouveaux canaux de communication, le français, donc, représente un terrain d’observation privilégié, un champ d’expérimentation pour les théories contemporaines comme la tradition sociolinguistique du français l’a illustré. 14 - Syntaxe Président : Ruggero Druetta (Università di Torino, Italie) Vice-présidente/coordonnatrice : Florence Lefeuvre (Université Sorbonne Nouvelle) Autres membres du comité : Anne Abeillé (Université Paris Cité), Denis Apothéloz (Université de Lorraine), Anne-Sophie Bally (Université de Trois-Rivières, Québec, Canada), Christophe Benzitoun (Université de Lorraine), Alexander Guryev (Institut national des langues étrangères de Samarcande, Ouzbékistan), Nathalie Rossi-Gensane (Université de Lyon 2), Gabriela Soare (Université de Genève, Suisse), Dan Van Raemdonck (Université Libre de Bruxelles, Belgique). Présentation La syntaxe du français est un domaine fondamental dans la connaissance de la langue et sa description. Elle participe à la diversification des méthodes de recherche et au renouveau des approches théoriques qui recouvre les divers domaines linguistiques. Elle s’enrichit de la confrontation à la diversité des structures syntaxiques qui sont étudiées en typologie et syntaxe générale. Grâce à l’élaboration actuelle de corpus variés, aussi bien oraux qu’écrits, elle peut affiner ses modèles conceptuels. La session « syntaxe » a pour objectif de faire état des dernières avancées sur les plans descriptif et théorique. Elle accueillera des thèmes variés et des approches diversifiées tout en privilégiant des sujets originaux et des démarches novatrices qui contribuent à une meilleure compréhension de la syntaxe du français ou qui constituent des avancées dans la modélisation théorique. Les personnes intéressées sont invitées à soumettre des communications portant sur tous les phénomènes syntaxiques (syntaxe des catégories, syntaxe (inter-)propositionnelle, ordre des mots, variation syntaxique, phénomènes d’interface avec d’autres domaines linguistiques, phénomènes de grammaticalisation, de figements, évolution et réanalyse...). L’objet d’étude peut correspondre à des français parlés et/ou écrits, de différents pays ou régions francophones. Rappel du calendrier Mai 2025, diffusion de l’appel 1er septembre 2025, ouverture de la plateforme 19 décembre 2025, date limite de réception des propositions de communication 13 mars 2026, notification de l’acceptation ou du refus des propositions de communication, et directives pour la version définitive Mai 2026, mise à disposition des textes pour l’éditeur du lundi 6 juillet au vendredi 10 juillet 2026, congrès à Arras (Université d’Artois) https://cmlf2026.sciencesconf.org/
|