ISCApad Archive » 2015 » ISCApad #204 » Events » Other Events » (2016-07-04) 5ème Congrès Mondial de Linguistique Française, Tours, France |
ISCApad #204 |
Tuesday, June 16, 2015 by Chris Wellekens |
5ème Congrès Mondial de Linguistique Française Organisé par l’Institut de Linguistique Française (CNRS – FR 2393) du 4 au 8 juillet 2016, à l’Université François Rabelais de Tours APPEL A COMMUNICATIONS Organisation Dates : 4 au 8 juillet 2016 Lieu : Université François Rabelais de Tours Site web : http://cmlf2016.sciencesconf.org/ Contact : fr2393.cmlf2016@cnrs.fr Institution en charge de l’organisation Institut de Linguistique Française – FR 2393 du CNRS Courriel : FR2393.secretariat-general@cnrs.fr Téléphone : 01 43 13 56 45 Adresse : 44, rue de l’Amiral Mouchez – 75014 Paris Site web : http://www.ilf.cnrs.fr/ Programme prévisionnel Le Congrès fonctionne par appel à communications. Les réponses à l’appel à communications sont attendues jusqu’au 30 novembre 2015. Le nombre total de communications est estimé à 200 environ. 4 conférences et 2 tables rondes plénières seront organisées. Les conférences plénières permettent à des chercheurs invités de réputation internationale d’offrir un état de la recherche en linguistique française : Marie-José Béguelin, Université de Neuchâtel (Suisse) Aidan Coveney, University of Exeter (Royaume-Uni) Harriet Jisa, Université Lyon 2 Alain Polguère, Université de Lorraine Tables rondes plénières thématiques Philologie et herméneutique numérique(s) Le français, langue en contact Calendrier 15 mai 2015 : Ouverture de la plateforme de dépôt des communications 30 novembre 2015 : Date limite de réception des communications 29 février 2016 : Notification de l'acceptation ou du refus des propositions de communication, et directives pour la version définitive 31 mars 2016 : Réception de la version définitive des articles 2 Organisateurs - Franck Neveu, Directeur de l’ILF (Institut de Linguistique Française), Université Paris-Sorbonne - Gabriel Bergounioux, Université d‘Orléans - Marie-Hélène Côté, Université Laval (Québec) - Jean-Michel Fournier avec l’assistance de Sylvester Osu et Philippe Planchon, Université François Rabelais de Tours - Linda Hriba, Université d’Orléans - Sophie Prévost, CNRS, laboratoire Langues, Textes, Traitements informatiques, Cognition (Lattice) Co-organisateurs Les unités de recherche composant l’Institut de Linguistique Française : Unités Mixtes de Recherche Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) UMR 7118 CNRS – Université de Lorraine – Direction : Éva Buchi Bases, Corpus, Langage (BCL) UMR 7320 CNRS – Université Nice Sophia Antipolis – Direction : Damon Mayaffre Cognition, Langues, Langage, Ergonomie (CLLE) UMR 5263 CNRS – Université de Toulouse II - Direction : Hélène Giraudo. Responsable de l’équipe de linguistique CLEE-ERSS : Cécile Fabre Equipe d’informatique linguistique du Laboratoire d’Informatique Gaspard Monge (LIGM) UMR 8049 – CNRS – Université Paris-Est Marne-la-Vallée – Direction : Marie-Pierre Béal. Responsable de l’équipe d’informatique linguistique : Eric Laporte et Tita Kyriacopoulou Interactions, Corpus, Apprentissages, Représentations (ICAR) UMR 5191 CNRS – Université Lumière Lyon 2 – ENS de Lyon – INRP – Direction : Sandra Teston-Bonnard Laboratoire Parole et Langage (LPL) UMR 7309 CNRS – Aix - Marseille Université – Direction : Noël Nguyen Langues, Textes, Traitements informatiques, Cognition (Lattice) UMR 8094 CNRS – ENS – Université Sorbonne Nouvelle – Direction : Thierry Poibeau Lexiques, Dictionnaires, Informatique (LDI) UMR 7187 CNRS – UP13 – UCP – Direction : Gabrielle Le Tallec Lloret Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) UMR 7114 CNRS – Université Paris Ouest Nanterre La Défense – Direction : Jean-Luc Minel Equipe «Linguistique» de l’Institut des Textes et Manuscrits Modernes (ITEM) UMR 8132 CNRS – Direction : Paolo d’Iorio, Responsable de l’équipe « Linguistique » : Irène Fenoglio PRAXILING UMR 5267 CNRS – Université Paul-Valéry – Montpellier 3 – Direction : Agnès Steuckardt. Représentante du laboratoire à l’ILF : Christine Béal Savoirs, Textes, Langage (STL) UMR 8163 CNRS – Université de Lille – Direction : Philippe Sabot. Représentante du laboratoire à l’ILF : Georgette Dal Laboratoire Ligérien de Linguistique (LLL) UMR 7270 – Université d’Orléans – Université de Tours – CNRS – BnF – Direction : Gabriel Bergounioux 3 Analyse Linguistique Profonde à Grande Echelle (ALPAGE) UMR-I 001 – INRIA et Université Paris-Diderot – Direction Benoît Sagot Équipes d’accueil Centre de Recherche sur les médiations (CREM) EA 3476 – Université de Lorraine – Pôle PRAXITEXTE – Direction : Jacques Walter. Représentante du laboratoire à l’ILF : Béatrice Fracchiolla Centre de Recherches Inter-langues sur la Signification en Contexte (CRISCO) EA 4255 – Université de Caen Basse-Normandie – Direction : Pierre Larrivée CLESTHIA EA 7345 – Langages, systèmes, discours – Direction : Gabriella Parussa. Représentante du laboratoire à l’ILF : Florence Lefeuvre Linguistique et Didactique des Langues Etrangères et Maternelle (LIDILEM) EA 609 – Université Stendhal Grenoble 3 – Direction : Marinette Matthey Linguistique, Langues et Parole (LiLPa) EA 1339 – Université de Strasbourg – Direction : Rudolph Sock Sens, Texte, Informatique, Histoire (STIH) EA 4509 – Université Paris-Sorbonne (Paris 4) – Direction : Joëlle Ducos Remarques sur l’évaluation des propositions Le Congrès Mondial de Linguistique Française est une grande manifestation internationale sur et pour la linguistique française qui se caractérise par une procédure exigeante en matière d’évaluation des communications présentées au congrès : les propositions de communication ne sont pas des résumés mais de véritables articles (10 pages minimum, 15 pages maximum) comprenant une bibliographie ; la gestion des propositions, de leur répartition entre comités thématiques et au sein des comités thématiques s'effectue via une plateforme de gestion de congrès scientifique - http://www.sciencesconf.org/ - et d'EDP - http://www.edpsciences.org avec publication des actes sur www.linguistiquefrancaise.org); l'évaluation des propositions est faite par des experts au moyen d'une grille unifiée et après une anonymisation des soumissions ; la production d'un CD-ROM d'actes avec index, moteur de recherche et d'un livret des résumés est assurée par le logiciel dédié, ce qui assure l'homogénéité et la qualité du résultat ; les communications acceptées font l'objet d'une publication en version intégrale dans les actes ; les actes sont distribués à l'ouverture du congrès. Partenaires sollicités pour du financement de la manifestation Agence Universitaire de la Francophonie CNRS : Institut des Sciences Humaines et Sociales - Section 34 du CNRS Ministère de la Culture et de la Communication - Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France Ministère de l'Éducation Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Université Paris Ouest Nanterre La Défense Ville de Tours Communauté d’agglomération Tours Plus Département d’Indre-et-Loire Région Centre-Val de Loire 4 Présentation scientifique Intérêt scientifique Le cinquième Congrès Mondial de Linguistique Française est organisé par l’Institut de Linguistique Française (ILF), Fédération de Recherche du CNRS (FR 2393) qui est sous la tutelle de cet organisme et du Ministère de l'Éducation Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. L’ILF regroupe vingt laboratoires de recherche, qui sont les co-organisateurs de ce congrès en partenariat avec de nombreuses associations nationales et internationales. Une telle organisation, conjointement prise en charge par vingt unités de recherche, est exceptionnelle par son ampleur et la volonté de partenariat scientifique qu’elle révèle. Le premier Congrès Mondial a été organisé à Paris par l’ILF en 2008, le deuxième à La Nouvelle-Orléans, le troisième à Lyon en 2012 et le quatrième à Berlin en 2014. Chacun de ces quatre congrès a attiré plus de 300 participants et les résultats ont fait l’objet d’une publication en ligne immédiate accompagnée par un volume de résumés et un CD-ROM d’actes. Ce congrès est organisé sans aucun privilège d'école ou d'orientation et sans exclusive théorique ou conceptuelle. Chaque domaine ou sous-domaine, chaque type d'objet, chaque type de questionnement et chaque problématique portant sur le français peut y trouver sa place. Le CMLF est organisé en 15 sessions, lesquelles soulignent le fait que la linguistique française n’est pas limitée à tel ou tel domaine érigé en modèle pour les autres sous-disciplines du champ. Quatorze thématiques ont été retenues, qui permettent de balayer la plus grande partie du champ scientifique : (1) Discours, Pragmatique et Interaction, (2) Francophonie, (3) Histoire du français : perspectives diachronique et synchronique, (4) Histoire, Épistémologie, Réflexivité, (5) Lexique(s), (6) Linguistique de l’écrit, Linguistique du texte, Sémiotique, Stylistique, (7) Linguistique et Didactique (français langue première, français langue seconde), (8) Morphologie, (9) Phonétique, Phonologie et Interfaces, (10) Psycholinguistique et Acquisition, (11) Ressources et Outils pour l’analyse linguistique, (12) Sémantique, (13) Sociolinguistique, Dialectologie et Écologie des langues, (14) Syntaxe. A ces quatorze thématiques a été ajoutée une quinzième session « pluri-thématique », laissant ouverte la possibilité de travailler dans plusieurs domaines, voire en marge des territoires disciplinaires traditionnels. Chaque thématique est pilotée par un Président et coordonnée par un Vice-président (membre du Comité directeur de l’ILF, ou bien choisi par ce comité). Les comités scientifiques comportent une proportion équilibrée de spécialistes français et étrangers. Un soin particulier a été accordé à la sélection des comités afin de s’assurer qu’ils présenteraient les plus grandes garanties scientifiques pour le succès du congrès. On trouve donc dans chaque comité des linguistes connu(e)s mondialement pour leur contribution au domaine. Le rôle de ces comités est de sélectionner les propositions de communications. Les soumissions se feront sous la forme de brefs articles de 10 à 15 pages. Toutes les communications (y compris les conférences plénières) seront publiées sous la forme d'un article de 10 à 15 pages dans les actes du congrès (sous forme de CD-ROM accompagnant un livret des titres et des résumés des communications) et maintenues sous forme électronique sur le site du CMLF. L'archive électronique restera accessible après le congrès. Comité scientifique Le Comité scientifique est composé des comités des 14 thématiques du Congrès et des responsables de la session pluri-thématique : 5 - Discours, Pragmatique et Interaction Présidente : Sabine Diao-Klaeger (Universität Koblenz-Landau, Allemagne), Vice-présidente/coordonnatrice : Christine Béal (Université Paul-Valéry – Montpellier 3) Autres membres du comité : Chantal Claudel (Université Paris 8), Gaétane Dostie (Université de Sherbrooke, Canada), Laurent Fillietaz (Université de Genève, Suisse), Marie-Noëlle Guillot (University of East Anglia, Royaume-Uni), Catherine Kerbrat-Orecchioni (Université Lumière - Lyon 2), Sophie Moirand (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3), Kerry Mullan (Royal Melbourne Institute of Technology, Australie), Juan Manuel Lopez Muñoz (Universidad de Cádiz, Espagne), Christian Plantin (Université Lumière - Lyon 2), Agnès Steuckardt (Université Paul-Valéry - Montpellier 3), Britta Thörle (Universität Siegen, Allemagne), Frédéric Torterat (Université Nice Sophia Antipolis), Patricia Von Münchow (Université Paris Descartes), Véronique Traverso (Université Lumière - Lyon 2) Présentation L’analyse du discours, dans son acception contemporaine, se définit essentiellement par la mise en relation des manifestations concrètes du langage avec ses conditions de production, et implique donc une prise en considération du locuteur, du référent et de la situation de communication. Vu sous cet angle, le discours, qu’il soit écrit ou oral, se caractérise par la présence de la subjectivité de l’énonciateur (linguistique de l’énonciation) et également par la manière dont le locuteur met en scène de façon plus ou moins implicite d’autres voix que la sienne à propos du même objet (dialogisme). La pragmatique possède un champ d’application très large, couvrant tous les aspects pertinents pour l’interprétation des énoncés, liés non seulement au système linguistique mais aussi au contexte de production. Son domaine s’est encore enrichi avec le développement de nouvelles pratiques de constitution de corpus de données orales et vidéo, qui permettent d’intégrer dans les analyses une grande diversité de phénomènes (prosodie, multimodalité notamment). Dans le cas des interactions verbales, c’est la co-présence (en face à face, au téléphone, sur skype) de deux ou plusieurs personnes qui exerce une influence déterminante sur la forme et le contenu que va prendre l’énoncé. Pour certains linguistes, elles constituent simplement une sous-catégorie du discours, qui possède des caractéristiques propres (notamment le contexte interactif), mais qui ne peut être décrite comme un objet entièrement autonome (certains parlent d’ailleurs de discours-en-interaction). Parallèlement, le courant de l’analyse conversationnelle développe une méthodologie et des objectifs distincts de l’analyse du discours (approche strictement empirique et inductive, focalisation sur les usages situés, le contexte séquentiel et les conduites multimodales). Cette section, ouverte à toute forme d’analyse du discours et de l’interaction, privilégiera néanmoins les approches qui sont clairement ancrées sur des données empiriques et qui interrogent les imbrications théoriques des champs de l’analyse du discours, de la pragmatique et de l’interaction. - Francophonie Présidente : Chantal Lyche (Université d’Oslo, Norvège), Vice-président/ coordonnateur : André Thibault (Université Paris-Sorbonne) Autres membres du comité : Fouzia Benzakour (Université de Rabat et Université de Sherbrooke), Peter Blumenthal (Universität zu Köln, Allemagne), Jürgen Erfurt (Goethe Universität Frankfurt am Main, Allemagne), Carole de Féral (Université Nice Sophia Antipolis), Michel Francard (Université Catholique de Louvain, Belgique), Andres Kristol (Université de Neuchâtel, Suisse), Gudrun Ledegen (Université de Rennes 2), Salah Mejri (Université Paris-XIII) Présentation L'étude du français en francophonie occupe de plus en plus de place dans la discussion scientifique, de pair avec l'extension de sa diffusion dans le monde. Cet objet polymorphe peut être appréhendé de plusieurs façons : les points de vue internes, qu'il s'agisse des aspects phonétiques/phonologiques, morpho-syntaxiques et lexico-sémantiques, gagnent à être croisés avec les points de vue externes (facteurs de variation diachronique, diastratique, pragmatique et stylistique; contacts de langue, 6 alternance et mélange codiques; étiolement, accommodation et loyauté linguistiques; étymologie, histoire des mots et lexicographie historico-différentielle ; élaboration de normes nationales; sémiotique littéraire). La session invite à soumettre des articles se rattachant à toutes ces approches, dans le respect de tous les cadres théoriques. - Histoire du français : perspectives diachronique et synchronique Présidente : Lene Schøsler (Université de Copenhague, Danemark), Vice-présidente/coordonnatrice : Sophie Prévost (CNRS/ENS/Université Sorbonne Nouvelle) Autres membres du comité : Wendy Ayres-Bennett (Cambridge University, Royaume Uni) , Eva Buchi (CNRS/Université de Lorraine), Anne Carlier (Université Lille 3), Bernard Combettes (Université de Lorraine), Walter De Mulder (Université d’Anvers, Belgique), Monique Dufresne (Queen’s University, Kingston, Ontario, Canada), Céline Guillot-Barbance (ENS de Lyon), Christiane Marchello-Nizia (ENS de Lyon), Nicolas Mazziotta (Universität Stuttgart, Allemagne), Maria Selig (Universität Regensburg, Allemagne), Richard Waltereit (Newcastle University, Royaume Uni). Présentation Les études proprement diachroniques, portant sur l'évolution de phénomènes à travers les siècles ou sur des diachronies courtes (y compris de la langue des 20-21èmes siècles) sont encouragées, quel que soit le domaine dont elle relèvent (phonétique, morphologie, syntaxe, sémantique, ou pragmatique), qu’il s’agisse d’écrit ou d’oral, et que les analyses soient descriptives ou plus spécifiquement théoriques. Seront également accueillis des travaux visant à approfondir ou discuter des théories sur le changement. Enfin, des études synchroniques consacrées à une période ancienne précise, antérieure au 20ème siècle, trouveront également leur place dans cette section. - Histoire, Épistémologie, Réflexivité Président : Bernard Colombat (Université Paris-Diderot), Vice-président/coordonnateur : Franck Neveu (Université Paris-Sorbonne) Autres membres du comité : Danielle Candel (CNRS/Université Paris-Diderot), Marie-Christine Lala, (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3), Jacqueline Léon (Université Paris-Diderot), Sophie Piron (Université du Québec, Montréal), Pierre-Yves Testenoire (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3), Anne-Gaëlle Toutain (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3) Présentation L’histoire et l’épistémologie de la science linguistique ont connu au cours des dernières décennies un développement considérable, témoignant en cela de la nécessité cruciale pour les linguistes de s’interroger sur les objets, les orientations, le langage, les frontières et l’historicité de leur domaine de recherche. La session « Histoire, Épistémologie, Réflexivité » du Congrès se donne pour objectif d’établir un état des lieux de cet ensemble de problématiques. Pour ce faire, elle souhaite susciter des propositions de communication orientées, notamment, vers les questions suivantes : - la grammatisation et l’histoire du français ; - la linguistique française comme linguistique du français ou comme théorisation française des langues; les modélisations et les pratiques de recherche en linguistique française ; la notion de « tradition » en linguistique; la « tradition grammaticale française » ; la notion de « linguistique nationale » ; - l’histoire des théories des langues et du langage comme composante de la réflexivité linguistique ; la notion d’« école linguistique » ; - la terminologie et la terminographie linguistiques ; - l’histoire du métalangage français ; l’historicité de la linguistique française ; les fondements et les objectifs de l’historiographie en linguistique française ; la constitution et l’emploi des bases de données textuelles en histoire de la linguistique ; l’édition de textes grammaticaux anciens ; 7
l’usage des corpus en terminographie linguistique ; l’exploitation scientifique des premiers outils linguistiques français ; - l’interface science du langage/philosophie du langage ; le tournant philosophique de la linguistique ; la philosophie de la linguistique, etc. - Lexique(s) Président : Jean-François Sablayrolles (Université Paris 13), Vice-président/coordonnateur : Francis Grossmann (Université Stendhal - Grenoble 3) Autres membres du comité : Xavier Blanco (Universitat Autònoma de Barcelona, Espagne), François Gaudin (Université de Rouen et LDI), Alicja Kacprzak (Université de Lodz, Pologne), Marie-Claude L’Homme (Université de Montréal, Canada), Aïno Niklas-Salminen (Université Aix-Marseille), Alain Polguère (Université de Lorraine et IUF), Agnès Tutin (Université Stendhal - Grenoble 3), Vorger Camille (Université de Lausanne, Suisse), Esme Winter-Froemel (Universität Trier, Allemagne) Présentation Le lexique entretient des relations avec (quasiment) toutes les branches de la langue (à laquelle serait-il complètement étranger ?) et, par voie de conséquence, la lexicologie est donc en relation avec (quasiment) toutes les branches des sciences du langage (à laquelle serait-elle complètement étrangère ?). Les évolutions des approches théoriques dans les sciences du langage (morphologie constructionnelle, études combinatoires, linguistique cognitive, approche computationnelle, linguistique de corpus, lexicométrie, textométrie, analyse du discours… se répercutent donc sur les études lexicales. À côté de ces études synchroniques, diverses, on observe aussi un retour à l’histoire et à l’évolution des mots et de leurs sens. De nouvelles réflexions se sont développées sur la nature des unités lexicales et des éléments qui les forment, sur leur traitement polysémique ou homonymique, sur les processus de figement et de défigement, sur la néologie et sur les évolutions du lexique de la langue, etc. et tout ceci a des répercussions pratiques sur la confection de dictionnaires (traditionnels ou tournés vers le TAL), l’enseignement des langues, la traduction…Cette session souhaite fournir des regards croisés entre lexicologie, terminologie, lexicographie, métalexicographie, constitution de lexiques électroniques pour le traitement automatique de la langue, analyse des textes fondée sur le lexique…La session Lexique(s) invite les contributeurs à soumettre des propositions portant sur tous les aspects de l’étude du lexique français : description et/ ou modélisation soit dans une perspective historico-comparative, soit dans une perspective synchronique. - Linguistique de l’écrit, Linguistique du texte, Sémiotique, Stylistique Président : Thomas Broden (Université de Purdue, États-Unis), Vice-présidente/coordonnatrice : Irène Fenoglio (ITEM, CNRS-ENS) Autres membres du Comité d’évaluation : Driss Ablali (Université de Lorraine) Céline Beaudet (Université de Sherbrooke, Canada), Christophe Leblay (Université de Turku, Finlande), Julie Lefebvre (Université de Lorraine), Aya Ono (Université de Keio, Japon), Gilles Philippe (Université de Lausanne, Suisse) Présentation Cette section invite à s’interroger sur les propriétés linguistiques de l’écrit. Plusieurs angles d’approche peuvent être proposés : l’écriture en production (genèse, cognition, textualisation), l’écrit constitué (formes énonciatives, faits de discours, constitution des genres), le texte (cohérence, composantes, argumentation) mais aussi la sémiotique de l’écrit et la stylistique, dans sa dimension théorique et comparative. Vu l’ampleur de la thématique, on privilégiera les propositions dont les enjeux ne se limitent pas à la seule analyse du corpus d’appui mais manifestent une préoccupation épistémologique et méthodologique claire et innovante. Le Congrès mondial de linguistique française visant tout particulièrement à faire un état des lieux de la recherche et à dégager des perspectives nouvelles, on veillera donc, dans tous les cas, à privilégier la problématique sur le corpus. 8 - Linguistique et Didactique (français langue première, français langue seconde) Présidente : Carole Fleuret (Université d'Ottawa, Canada), Vice-présidente/coordonnatrice : Béatrice Fracchiolla (Université de Lorraine) Autres membres du comité : Nathalie Auger ((Université Paul-Valéry – Montpellier 3)), Lucile Cadet (Université Paris 8), Pierre Escudé (Université de Bordeaux), Cécile Gois (Université François Rabelais de Tours), Martine Kervran (Université de Brest), Eva Lemaire (University of Alberta, Canada), Jean-François de Pietro (Institut de recherche et de documentation pédagogique de Neuchâtel, Suisse) Présentation Les domaines de recherche couverts par la didactique du français (langue première ou seconde) sont en lien étroit – mais non exclusifs – avec différents champs des sciences du langage, comme la psycholinguistique et l'acquisition, la linguistique textuelle, l'analyse du discours et l'enseignement, la sociolinguistique, la morphologie et l'enseignement de l’orthographe, de le la lecture et de l'écriture, la syntaxe et l'enseignement de la grammaire, la sémantique, le lexique, la phraséologie et l'enseignement du vocabulaire, etc. Les liens nombreux, divers et complexes qui peuvent lier ces différents champs mériteront d’être investis lors de cette nouvelle édition du CMLF, dans toute leur variété et avec toute la précision requise. De telles exigences sont d’autant plus fortes que sont remarquables la diversité des situations d’enseignement de la langue française et l’étendue des recherches entreprises dans ce cadre thématique ; sans parler des enjeux sociaux de réussite scolaire qui sont associés à la maîtrise du français. Les contributions soumises devront circonscrire, dans le cadre d’une problématique linguistique et didactique définie, les fondements notionnels et méthodologiques sur lesquels elles se développent, ainsi que les conditions des observations, des applications et des résultats qu’elles auront permis de mettre à jour. - Morphologie Présidente : Angela RALLI (Université de Patras, Grèce), Vice-présidente/ coordonnatrice : Georgette Dal (Université de Lille) Autres membres du comité : Bernard Fradin (Université Paris-Diderot), Nabil Hathout (Université Jean Jaurès), Marianne Kilani-Schoch (Université de Lausanne, Suisse), Judith Meinschaefer (Freie Universität Berlin, Allemagne), Fiammetta Namer (Université de Lorraine), Angela Ralli (Université de Patras, Grèce), Franz Rainer (Institut für romanische Sprachen Wirtschaftsuniversität, Autriche) Présentation La thématique « Morphologie » se conçoit comme un lieu d’échanges, sans exclusive théorique. Elle accueille toute soumission originale portant sur la morphologie constructionnelle ou la morphologie flexionnelle du français, le cas échéant dans une perspective contrastive. La thématique est ouverte aux propositions théoriques ou davantage applicatives, dès lors qu’elles prennent appui sur des données du français. Elles peuvent également porter sur les interfaces, intra- ou extrasystème, se situer dans une perspective psycholinguistique ou dans celle du traitement automatique des langues. Les principaux critères de sélection des soumissions sont les suivants : - nouveauté des faits linguistiques étudiés ou originalité de l’analyse proposée, - assise empirique des analyses et couverture des données, - clarté de l’exposition et solidité de l’argumentation, - connaissance de la littérature scientifique du champ, nationale et internationale. - Phonétique, Phonologie et Interfaces Président : Zsuzsanna Fagyal (Université d’Illinois Urbana-Champaign, États-Unis), Vice-président/coordonnateur : Rudolph Sock (Université de Strasbourg) Autres membres du comité : Lorraine Baqué (Universitat Autònoma de Barcelona, Espagne), Marie-Hélène Côté (Université Laval, Québec), Cécile Fougeron (CNRS/ Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3), Randall Gess (Université Carleton, Canada), Bernard Harmegnies (Université de Mons, Belgique), Yvan Rose (Memorial University of Newfoundland, Canada) 9 Présentation Les grands phénomènes phonologiques du français, domaine longtemps privilégié des modélisations théoriques, ont reçu ces dernières années un éclairage fructueux grâce aux apports de disciplines connexes. La session phonologie a pour objectif de témoigner des bienfaits de cette synergie et de montrer comment la diversité des approches a permis de réelles avancées dans la compréhension de nombreux problèmes et dans la réflexion phonologique en général. Elle est ouverte à la pluralité des thématiques, et s’intéresse aux regards croisés que la phonologie (phonologie théorique, phonologie de laboratoire), la phonétique, et les disciplines qui les côtoient peuvent apporter aux grandes questions de la phonologie du français et de la théorie phonologique. La session phonologie/phonétique invite à des soumissions d’articles originaux sur tous les aspects de la phonologie/phonétique du français. Cela inclut notamment : - la phonologie segmentale - la phonologie autosegmentale - la phonétique et la phonologie de laboratoire - la prosodie - l’interface phonétique/phonologie - l’interface phonologie/morphologie - l’interface phonologie/syntaxe - l’interface phonologie/pragmatique - l’interface phonologie/sémantique - l’interface phonologie/psycholinguistique - l’interface phonologie/sociolinguistique - les phonologies en contact - phonétique, phonologie et études cliniques - Psycholinguistique et Acquisition Présidente : Michèle Kail (CNRS/Université Paris 8), Vice- président/coordonnateur : Christophe Parisse (INSERM, Université Paris Ouest Nanterre La Défense) Autres membres du comité : Sandra Benazzo (Université Paris 8), Séverine Casalis (Université de Lille), Lucile Chanquoy (Université Nice Sophia Antipolis), Michèle Guidetti (Université Toulouse II – Le Mirail), Heather Hilton (Université Lumière – Lyon 2), Sophie Kern (CNRS/Université Lumière – Lyon 2), Virginie Laval (Université de Poitiers), Christelle Maillart (Université de Liège, Belgique), Armanda Martins da Costa (Université de Lisbonne, Portugual), Colette Noyau (Université Paris Ouest Nanterre La Défense), Anne Salazar Orvig (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3), Hélène Delage (Université de Genève, Suisse), Marie-Anne Schelstraete (Université Catholique de Louvain, Belgique), Annie Tremblay (Université du Kansas, Etats-Unis), Jürgen Weissenborn (Université Humboldt, Allemagne) Présentation La psycholinguistique étudie les processus mentaux et les structures cognitives intervenant dans la perception, la compréhension, la production et l’acquisition du langage oral et du langage écrit. Elle concerne un large champ de recherches interdisciplinaires. Les études présentées dans la thématique « Psycholinguistique, Acquisition » concerneront des locuteurs adultes et enfants, normaux ou présentant une pathologie du langage. Elles seront centrées sur la langue française notamment lorsque celle-ci est susceptible de mettre en évidence des aspects particuliers du traitement ou du développement, par comparaison ou non avec d’autres langues. Ces études peuvent concerner des locuteurs monolingues francophones ou des locuteurs qui comptent le français dans le répertoire des langues qu’ils utilisent. - Ressources et Outils pour l’analyse linguistique Présidente : Christiane Fellbaum (Université de Princeton, Etats-Unis), Vice-président /coordonnateur: Jean-Luc Minel (MoDyCo, Université Paris Ouest Nanterre La Défense et CNRS) Autres membres du comité : Delphine Battistelli (Université Paris Ouest Nanterre La Défense), Olivier Baude (Université d’Orléans), Farah Benamara (Université Paul Sabatier -Toulouse), Maria Jose Bocorny-Fillato (Federal University of Rio Grande do Sud, Brésil), Anne Condamines (CNRS et Université Toulouse), Serge Heiden (ENS de Lyon), Guy Lapalme (Université de Montréal, Canada), Eric Laporte (Université Paris-Est Marne-la-Vallée), 10 Dominique Longrée (Université de Liège et Université Saint-Louis, Belgique), Yvette Yannick Mathieu (CNRS et Université Paris-Diderot), Emmanuel Morin (Université de Nantes), Jean-Marie Pierrel (Université de Lorraine), Dina Wonsever (Universidad de la Republica, Uruguay) Présentation La mise à disposition de grands corpus électroniques oraux ou écrits ainsi que celle de ressources annotées à des niveaux divers (morphologique, syntaxique, sémantique et discursif) ouvre la voie à des travaux qui interrogent les approches classiques des Sciences du Langage. Le développement d’outils de traitement informatique (tels que les outils de collectes de données langagières, les outils d'aide à la transcription, les outils d’annotation automatique ou manuelle, les outils d'analyse fondés sur des traitements symboliques et/ou statistiques, les systèmes d’apprentissage, etc.) transforme les méthodes d’accès aux sources et affecte les démarches d'étude linguistique. La question de la mutualisation et de la capitalisation des ressources devient maintenant un enjeu majeur pour l’ensemble de la communauté, soulevant des problématiques d’interopérabilité, de normalisation et des questions d’ordre juridique, éthique et déontologique. Différentes initiatives internationales contribuent ainsi à développer un Web de données linguistiques (LLOD) et l’on observe une tendance des instances à accompagner ce mouvement : divers projets de constitution de « grands » corpus et de groupes de travail d'annotation, mise en place de laboratoires et d’équipements d’excellence dédiés, tels que l’Equipex ORTOLANG, les consortium de la TGIR HumaNum, l’ European Research Infrastructure Consortium DARIAH, etc. Avec une démarche différente des colloques internationaux spécialisés dans le Traitement Automatique des Langues (TAL), cette session du CMLF 2016 voudrait ouvrir un espace d’échanges scientifiques entre différentes approches linguistiques, sans exclusive de cadres théoriques, de méthodologies ou de pratiques axées sur la théorie et/ou l’empirisme. Cette session sera l’occasion de mettre en relief tout aussi bien des recherches émergentes que des travaux qui consolident les approches existantes. La session « Ressources et outils pour l’analyse linguistique» invite à soumettre des propositions d’articles originaux dont l’objet est de construire, développer, exploiter des ressources ou des outils dans tous les domaines de la linguistique française, aussi bien à l’oral qu’à l’écrit : morphologie, syntaxe, sémantique, discursif, phonétique, phonologie. - Sémantique Président : Maj-Britt Mosegaard-Hansen (University of Manchester, Royaume Uni), Vice-présidente/coordonnatrice : Catherine Schnedecker (Université de Strasbourg) Autres membres du comité : Hava Bat-Zeev Shyldkrot (Tel Aviv University, Israël), Claire Beyssade (Institut Jean Nicod, CNRS Paris), Jacques François (Université Caen Basse Normandie et Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3), Catherine Fuchs (ENS/Université Paris 3), Agatha Jackiewicz (Université Paris-Sorbonne), Anne Le Draoulec (CNRS/Université Toulouse II - Le Mirail), Wiltrud Mihatsch (Ruhr-Universität Bochum, Allemagne), Jacques Moeschle (Université de Genève), Henning Nolke (Université d’Aarhus, Danemark), Coco Noren (Université d’Uppsala, Suède), Iva Novakova (Université Stendhal - Grenoble 3), Vincent Nyckees (Université Paris-Diderot), Corinne Rossari (Université de Neuchâtel, Suisse), Marleen Van Peteghem (Université de Gand, Belgique) Présentation Le comité scientifique de la thématique Sémantique du CMLF est ouvert à toute proposition de communication en rapport avec le champ tel que caractérisé ci-dessous, sans aucune exclusive, ni théorique ni méthodologique. Outre l’exploration des sous-domaines désormais bien identifiés (cf. axes 1 à 8) que couvre la sémantique, sera également envisagée une dimension prospective (axes 9 à 10) : 1. Sémantique lexicale et grammaticale en synchronie et en diachronie ; 2. Sémantique et interfaces avec d’autres disciplines linguistiques : prosodie, morphologie lexicale, syntaxe, pragmatique du discours, linguistique textuelle …; 3. Sémantique pragmatique (présupposition, implicatures, … 4. Sémantique générale et typologie des langues, sémantique contrastive ; 5. Sémantique et applications dans les domaines de : a. la lexicographie uni- et multi-lingue ; 11
b. le TAL ((faisceaux d’)indices sémantiques utilisés pour la fouille textuelle ; constitution d’ontologies, … ; c. … 6. Sémantique cognitive 7. Sémantique(s) formelle(s) 8. Sémantique et modélisation(s) 9. Place et rôle de la sémantique dans la réflexion épistémologique en Sciences du Langage 10. Perspectives pour la sémantique de demain 11. Nouvelles méthodes d’investigation en sémantique (apports des grands corpus, techniques de fouille documentaire, … - Sociolinguistique, Dialectologie et Écologie des langues Présidente : Annette Gerstenberg (Freie Universität Berlin, Allemagne), Vice-président/coordonnateur : Gabriel Bergounioux (Université d'Orléans) Autres membres du comité : Hélène Blondeau (Université de Floride, Etats-Unis), Janice Carruthers (Université de Belfast, Royaume-Uni), Federica Diémoz (Université de Neuchâtel, Suisse), Martin Elsig (Université de Francfort, Allemagne), Dominique Fattier (Université de Cergy-Pontoise), Narcis Iglesias (Université de Gérone, Espagne), Marinette Matthey (Université Stendhal - Grenoble 3), Chérif Mbodj (CLAD/Université Cheikh Anta Diop, Sénégal) Présentation La sociolinguistique est à concevoir comme la prise en compte, dans la linguistique, de la variation inhérente aux langues et à leurs emplois. Longtemps fondée sur une pratique philologique des textes et sur une analyse des auteurs qui sous-estimaient l’hétérogénéité des productions, la linguistique, confrontée à la description de langues à tradition orale, a dû établir des données finalisées en constituant des corpus représentatifs du savoir et des pratiques des locuteurs. Les enquêtes ont mis en évidence la grande diversité et variabilité des formes phonétiques, morphosyntaxiques ou lexicales. Elles ont rendu sensibles les différences qu’introduisent les genres du discours et l’imbrication des faits de langue et de culture. L’étude des dialectes et des créoles, des langues mixtes et des pidgins, et plus généralement la notation des langues à tradition orale dans des contextes où les relations d’échange étaient inégales ont transformé les représentations traditionnelles et les outils de description. Les réalités plurilingues des sociétés contemporaines comportent des nouveaux enjeux sociolinguistiques. La sociolinguistique, dans son acception la plus large, participe à une compréhension des phénomènes qui, dans le temps, relèvent de la diachronie, dans l’espace, de la dialectologie, dans l’espace social de la sociologie du langage, dans les emplois de la pragmatique, de la théorie de la communication, voire de l’ethnométhodologie. Cependant, au lieu d’une conception qui raisonne en termes d’écarts les réalisations qui ne coïncident pas avec une image de la langue fixée par une écriture et des principes normatifs, elle conçoit la diversité interne (sociologie) et externe (écologie des langues) comme étant au principe même de leur analyse, précédant les réductions opérées pour en sélectionner une forme stabilisée à des fins de transcription ou d’étude. Dès lors que l’oral a prévalu sur l’écrit, que les langues vivantes ont supplanté les langues mortes, que les effets omniprésents du contact des langues ont ruiné le mythe de leur pureté, les circonstances de leur usage ont été mises en avant et, en même temps, des outils d’analyse efficaces ont été développés. La sociolinguistique est devenue le lieu d’un débat avec des disciplines qui, dans leur domaine, se trouvaient confrontées aux mêmes phénomènes. En linguistique, le français, par l’importance de sa diffusion internationale et les flux migratoires dans son aire d’expansion, par son horizon de rétrospection, son observation attentive des effets du changement linguistique et la grande diversité de ses variations, par sa créolisation et sa présence sur les nouveaux canaux de communication, le français, donc, représente un terrain d’observation privilégié, un champ d’expérimentation pour les théories contemporaines. La tradition sociolinguistique 12 du français l’a illustré qui ne demande qu’à poursuivre son déploiement dans la session « Sociolinguistique, dialectologie et écologie des langues ». - Syntaxe Président : Michel Pierrard (Vrije Universiteit Brussel, Belgique), Vice-présidente/coordonnatrice : Florence Lefeuvre (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3) Autres membres du comité : Christophe Benzitoun (Université de Lorraine), Gilles Corminboeuf (Université de Neuchâtel, Suisse), Antoine Gautier (Université Paris-Sorbonne), Eva Havu (Université d’Helsinki, Finlande), Hans Petter Helland (Université d’Oslo, Norvège), Dominique Legallois (Université de Caen Basse Normandie), Nathalie Rossi-Gensane (Université Lumière - Lyon 2), Elisabezth Stark (Université de Zurich, Suisse) Présentation La syntaxe du français est un domaine fondamental dans la connaissance de la langue et sa description. Elle participe à la diversification des méthodes de recherche et au renouveau des approches théoriques qui recouvre les divers domaines linguistiques. Elle s’enrichit de la confrontation à la diversité des structures syntaxiques qui sont étudiées en typologie et syntaxe générale. Grâce à l’élaboration actuelle de corpus variés, aussi bien oraux qu’écrits, elle peut affiner ses modèles conceptuels. La section « syntaxe » a pour objectif de faire état des dernières avancées sur les plans descriptif et théorique. Elle accueillera des thèmes variés et des approches diversifiées tout en privilégiant des sujets originaux et des démarches novatrices qui contribuent à une meilleure compréhension de la syntaxe du français ou qui constituent des avancées dans la modélisation théorique. Les personnes intéressées sont invitées à soumettre des communications portant sur tous les phénomènes syntaxiques (syntaxe des catégories, syntaxe (inter-)propositionnelle, ordre des mots, variation synt |
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